Mais en récit lui est nécessaire, et il se lance intrépidement dans cette narration pavée de charbons ardents. […] C’était une redoute à emporter que ce récit périlleux. […] Le récit de Pierre Champlion laisse pourtant froid l’auditoire ; les applaudissements n’ont pas souscrit à son entreprise. […] » Quoi qu’il en soit, mademoiselle de Birague, présente à la conférence, s’éprend d’amour pour Pierre Champlion au récit de ses voyages, comme Desdémone à celui des aventures d’Othello.

N’envisageant ici que l’abbé Pierre parmi les figures multiples de la trilogie, je tiens à constater que pour nous, il disparaît parfois sous les vagues énormes du récit. Autre remarque : il n’est souvent que le porte-parole de l’auteur, qu’une thèse vivante en faveur des idées chères à Emile Zola ; d’où peut-être une impression de froideur et d’artifice, parfois éprouvée au cours de ce récit, d’autre part si brûlant, si riche de chaude humanité.‌ […] Guinaudeau, c’est le caractère merveilleusement simple et vivant du récit. […] Guinaudeau est de s’être fait l’évocateur vibrant de ce vibrant spectacle ; d’avoir rejeté tous les ornements, toutes les thèses, tous les incidents et d’avoir concentré dans le drame lui-même toute la force du récit.