Un mot entendu, une attitude entrevue, un personnage singulier croisé dans la rue étaient souvent le seul prétexte de ses contes, qu’il improvisait en trois ou quatre heures ; s’il suivait un plan antérieur, presque toujours, dès la première page écrite, il l’abandonnait, achevant son récit d’après une logique nouvelle, arrivant à une conclusion tout à fait différente de celle qui, la première fois, lui avait paru la meilleure.
Faites-en un récit, une narration, un compte rendu, une histoire, une mémoire, vous n’obtiendrez pas encore les Évangiles.