« En laissant à Aristote et à Chapelain la matière de la règle des trois unités, dit encore M. […] La règle en effet n’est pas règle pour lui parce qu’elle est règle, mais parce qu’il y voit le principe, ou l’un des principes, de la beauté même de la tragédie grecque. […] En vérité, j’aimerais autant qu’il en eût écarté la règle des partis. […] C’est l’art de s’emparer des cœurs par principes et par règles, ou même des sens ; — et quelquefois aussi des fortunes. […] Et, croyant enfin qu’il y avait des règles, ou plutôt des formules fixes de l’art d’écrire, invariables et rigides, il jugeait que quiconque n’écrivait pas selon la rigueur de ces règles écrivait mal, d’un style moins français que suisse, ou plutôt encore iroquois.
Il y a là trop de dédain de la règle étroite, trop d’indépendance à se plier au joug religieusement accepté par les vrais artistes.