Des deux côtés, c’est la même obéissance passive à des règles quotidiennes dont l’interprétation et la légitimité sont soustraites à l’examen et au libre arbitre.
Au lieu d’avoir été les continuateurs des poètes et des prosateurs, leurs devanciers, les poètes et les prosateurs de nos jours ont deviné l’art, ils l’ont fait ce qu’il est, ils en ont posé les règles, personne ne leur a rien enseigné ; ils ont tout deviné, le présent et l’avenir, quelques-uns même le passé. […] Monteil, vous savez déjà à quel point il aimait l’ordre et la règle en toutes choses ; il lui fallait, à chaque pas, une trace ; à chaque mot, une preuve. […] elle était l’économie, elle était la règle, elle était le frein, elle était l’espérance, la consolation et le conseil de ce petit monde, soumis à sa loi bienveillante.