Cet ouvrage a séduit beaucoup de gens, dit le Président de Montesquieu, parce qu’il est écrit avec beaucoup d’art ; parce qu’on y suppose éternellement ce qui est en question ; parce que plus on y manque de preuves, plus on y multiplie les probabilités.
Cette remarque sert à décider la question que font les grammairiens, savoir si ces mots roi, reine, pére, mére, etc., sont substantifs ou adjectifs ? […] Monsieur l’abé Girard a dèja examiné cette question, dans le discours préliminaire qu’il a mis à la tête de son traité de la justesse de la langue françoise.