« La poésie, qui est la plus haute et la plus pure expression de l’Art, doit tenir la tête de la caravane intellectuelle… On a parlé de Déliquescence, d’Évanescence, de Décadence. […] C’est de Baudelaire, du groupe parnassien, puis de Stéphane Mallarmé et de Paul Verlaine — dissidents de ce groupe — qu’est née toute la poésie aujourd’hui adolescente… Il y a même encore des romantiques purs, mais peu et qui ne valent pas cher.
Comme il prend ses pièces, — Sémiramis, Mérope, Zaïre, — et leurs préfaces sophistiquées, et comme il détache par morceaux de ces pièces et de ces préfaces tout cet affreux plaqué que Voltaire, qui ne travaillait qu’en plaqué dans l’art dramatique, ne croit pas, mais veut nous donner pour le pur érable d’œuvres originales et sincères ! […] C’est le théâtre dans sa notion la plus pure, la plus élevée, la plus profonde.