L’esprit dans lequel il le conçut alors n’était autre que celui du xviiie siècle pur, c’est-à-dire un fonds d’incrédulité et d’athéisme que l’ambitieux auteur se réservait sans doute de raffiner.
N’y a-t-il là qu’un pur hasard, une succession toute fortuite ? […] Mais en second lieu, ce que Sainte-Beuve n’a jamais admis non plus, c’est que, dans la critique des œuvres littéraires, on fît abstraction du point de vue littéraire, et que, traitant, je suppose, les tragédies de Racine ou les comédies de Molière comme de purs documents sur les mœurs, l’esprit et la société du xviie siècle, on fit abstraction, en parlant de l’École des femmes et d’Andromaque, de l’espèce de plaisir qu’elles sont faites pour nous procurer ; — et encore bien moins de la personne ou de l’individualité de Molière et de Racine.