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396. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Correspondance entre Mirabeau et le comte de La Marck (1789-1791), recueillie, mise en ordre et publiée par M. Ad. de Bacourt, ancien ambassadeur. » pp. 97-120

que l’immoralité de ma jeunesse fait de tort à la chose publique !  […] monsieur de La Fayette, Richelieu fut Richelieu contre la nation pour la Cour, et quoique Richelieu ait fait beaucoup de mal à la liberté publique, il fit une assez grande masse de bien à la monarchie. Soyez Richelieu sur la Cour pour la nation, et vous referez la monarchie, en agrandissant et consolidant la liberté publique. […] Mais ici ce n’était point le cas : il lui fallait continuer et afficher en public un rôle qu’il abdiquait en secret. […] La lutte en lui des deux hommes est piquante et parfois pénible à étudier, aujourd’hui qu’on a toute sa vie tant publique que secrète sur deux colonnes, pour ainsi dire, et en partie double.

397. (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome II pp. 5-461

Que sont-elles autre chose que des conférences entre un professeur et le public ? […] Cette malice convertit la joie publique en affliction et en colère. […] Quel siècle a vu la comédie attaquer les choses publiques qu’il ose reprendre ? […] Est-ce en effet montrer un noble esprit public que de payer les hommes qui n’ont fait que du bien en leur faisant du mal ? […] Vous n’écoutez et n’admirez que les charlatans et les fripons publics.

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