Toute notre prétention, dans le jugement que nous avions porté sur les poésies d’un homme que l’on a trop nommé un grand poète, avait été de montrer cela et de le prouver. […] Pour ces raisons, il est essentiellement Moyen Age, comme l’ont prouvé d’ailleurs ses œuvres les plus énergiques, Hernani, ce drame féodal, Notre-Dame de Paris, Les Burgraves, etc., et comme La Légende des siècles vient de le prouver avec plus d’éclat que jamais. […] Hugo est le seul qui prouve encore par de longues œuvres qu’il n’a pas renoncé à la poésie, cette grande Abandonnée du temps.
C’est trop d’écraser les gens de son luxe, et à la fois de leur prouver qu’on ne se ruine pas, que bien au contraire on ne dépense rien, et qu’on profite peut-être au maquignonnage ; c’est en vérité trop vouloir les mortifier d’un coup, et ils s’en vengent. […] Comme je ne doute pas que ce brave homme ne vous dise la vérité lorsque vous lui ferez demander, j’espère, Sire, que vous aurez autant d’estime pour moi qu’il m’a prouvé d’amitié. […] La pensée politique dominait ce monarque ; il sentait l’importance de garder l’électeur de Bavière pour allié au centre de l’empire, et il voulait à tout prix lui prouver qu’il ne négligeait rien pour occuper les forces du prince Louis de Bade, et pour faire pénétrer un corps d’armée jusqu’à lui.