Je trouve encore, dans Béroalde de Verville, une anecdote qui, vraie ou fausse, prouve le renom patibulaire qu’avait laissé le vieux Sire.
Notice Albert Thibaudet ne se dissimulait pas, mais s’exagérait plutôt, les difficultés et la part d’arbitraire, que comporte un classement par générations : d’où vient, sans doute, qu’il n’a pas écrit moins de trois à quatre fois certains chapitres de cette Histoire ; tantôt faisant varier la durée des générations de base, tantôt essayant, d’une génération à l’autre, de nouveaux recoupements ; et dans tous les cas, laissant mêlés dans ses papiers et confondus page à page les divers états d’un même chapitre. La Génération de 1914 a seule échappé à ces remaniements. Elle est aussi la partie la plus brève de l’ouvrage. « Je me sens gêné, nous disait Thibaudet, devant la période actuelle. C’est de la littérature non triée, la perspective change du tout au tout. Je vais me borner à un simple schéma. » Il a fallu démêler le reste.