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3078. (1916) Les idées et les hommes. Troisième série pp. 1-315

nous sommes propres… On recule… » Il cherche son régiment : les renseignements qu’il obtient sont vagues, sont déroutants, sont terribles… « Eh bien ! […] Pour réfuter ce dangereux sophisme, nous n’avons pas uniquement les faits incontestables qui résultent de la présente guerre et l’évidence de la barbarie que l’Allemagne y dévoile avec cynisme : nous avons l’histoire tout entière, non celle que le pangermanisme rédige, la vraie histoire, qui prouve que jamais aucune idée de civilisation ne s’est répandue de la Germanie au dehors, que jamais les Germains n’ont su eux-mêmes, de leur propre initiative, se polir, et que leur civilisation généralement imparfaite, ils l’ont toujours empruntée, surtout à la France. […] Il devine que l’Angleterre ne va pas se livrer pieds et poings liés à une Allemagne qui, pour assurer sa propre suprématie mondiale, exige de l’Angleterre une totale abnégation. […] Jacques Bainville : « Nous allons voir comment le peuple français, après avoir réussi, avec ses guides héréditaires et ses grands politiques, à assurer son repos et sa grandeur, a travaillé de ses propres mains à détruire ce qu’il avait fait et comment il a ramené dans le monde l’âge de fer et la barbarie en croyant régénérer le genre humain. » Quelle aventure de tragique absurdité !

3079. (1896) Hokousaï. L’art japonais au XVIIIe siècle pp. 5-298

Il changea encore une fois son nom propre et s’appela Tamé Kazou ou I-itsou. […] Texte de Ikoujimonaï (propre à rien) et illustration de Shunrô.

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