Cette conception est en harmonie parfaite avec nos idées religieuses, d’après lesquelles nous sommes sauvés non seulement par notre propre force, mais aussi par le secours de la grâce divine.
Bien plus, outre sa puissance négative de refus, la conscience a aussi le pouvoir positif d’accroître par la réflexion la force des idées convenables à son dessein ; or, quand une idée, devenue ainsi prédominante, a multiplié sa propre force en se réfléchissant sur elle-même, elle devient un centre d’attraction irrésistible pour les autres idées et produit ainsi parmi elles une sélection intelligente.