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1477. (1894) La bataille littéraire. Sixième série (1891-1892) pp. 1-368

Bourget, qui a prononcé cette maxime singulièrement profonde pour un de ces complaisants de souffrance intime comme nous le sommes tous : « Il ne faut pas manger son cœur ! […] Un matin j’ai fleuri sur l’abîme profond ; Les dieux en nous créant voient-ils bien ce qu’ils font ? […] Il aborda, avec l’expression de la plus profonde douleur, le lit de M. le maréchal, et M. le maréchal s’écria : « Ah ! […] On y trouve à tout propos des marques d’une profonde sagesse qui eût étonné ceux qui ne connaissaient M. de Morny que comme il daignait se faire connaître à eux. […] Il n’y avait ni haut ni bas dans cet état de paix profonde.

1478. (1922) Le stupide XIXe siècle, exposé des insanités meurtrières qui se sont abattues sur la France depuis 130 ans, 1789-1919

Son influence fut autrement forte et profonde, sur les hommes de ma génération, que celle, toute en surface, de Déroulède. […] Elle s’inspire de ce multa renascentur, qui est une des plus exactes et profondes lois de la vie. […] Qu’on nous comprenne : il ne s’agit pas ici de poser des limites de grammairien ou de pet de loup à la Muse inspiratrice, ou à l’afflux vigoureux des images justes, ou profondes. […] Il n’y a pas de saint sans cette mystique, dont l’exaltation scientifique, même profonde, même absolue, n’est que la parodie et la caricature. […] C’est dommage qu’il n’ait correspondu à aucune réalité profonde ; et le transformisme pas davantage.

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