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456. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre premier »

Étendre de la science aux lettres le principe de la raison substituée à l’autorité est un effet du même travers. […] L’admirable lettre où il fait la paix maintient tous ses principes, parce que ce ne sont pas des vues particulières, et que la cause n’est pas la sienne. […] Sans compter que le bon, dans Lamotte, ou procède de Boileau, ou n’est que l’application heureuse des principes littéraires du dix-septième siècle. C’est par la partie de ses écrits où Lamotte se conforme à ces principes qu’il s’est racheté de celle où il les renie. […] Il est très vrai que ces grands principes n’ont pas reçu dans leurs livres l’expression parfaite des vérités immortelles.

457. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre IV. Le Séminaire d’Issy (1881) »

— C’est l’effet du péché, c’est le principe du péché… — Si cela est, pourquoi ne tombez-vous pas à toute heure dans le péché ? […] Le principe qu’ils prêchaient le plus était de ne jamais faire parler de soi et, si l’on a quelque chose à dire, de le dire simplement, comme en se cachant. […] Mais, si vous saviez à quel point le monde encourage peu la modestie, vous verriez combien la littérature aurait de la peine à s’accommoder de vos principes. […] Vos principes littéraires ressemblaient à la rhétorique de Chrysippe, dont Cicéron disait qu’elle était excellente pour apprendre à se taire. […] Gosselin crut avoir résolu par un principe de droit public, reçu au moyen âge, toutes les difficultés que causent aux théologiens modérés ces histoires grandioses.

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