L’Astrologue qui se laisse tomber dans un puits et l’Horoscope sont des fables très intéressantes en ce qu’elles indiquent précisément par leur répétition et La Fontaine est revenu sur ces mêmes sentiments en d’autres pages de ses œuvres en ce qu’elles indiquent la petite colère de La Fontaine contre les devineurs, les devineresses, les faiseurs d’horoscope, les astrologues, les gens qui lisent notre destinée ou qui prétendent la lire dans les cieux. […] Je vous ai dit il y a quelques semaines que La Fontaine est un épicurien qui croit à la Providence ; c’est précisément ce qu’il est dans cette fable : un épicurien qui croit à une providence dans les destins de laquelle il est impossible d’entrer et sacrilège de prétendre entrer : Cette aventure en soi, sans aller plus avant, Peut servir de leçon à la plupart des hommes.
Jamais les partis ne permettent qu’on écrive librement leur histoire, et ils sont toujours tout prêts à s’en venger… Les optimistes, qui sont de race éternelle, prétendent que l’historien des Origines de la France contemporaine et l’historien de la Commune ne risquent rien en se montrant si noblement courageux. […] Ils prétendent que le meilleur service qu’on pût rendre à la République, c’est la publication de ces deux histoires, effrayantes comme exemples, et qui empêcheront la Révolution de recommencer… Mais l’expérience de toute la vie dit l’inutilité de l’expérience, et on voit souvent le vaisseau naufrager, au pied même du phare qui devait lui montrer l’écueil.