Il n’y a pas de conviction raisonnable obtenue par un travail normal de la pensée, qui, autant qu’un délire, s’emparerait aussi complètement d’un esprit, se soumettrait aussi tyranniquement toute son activité, le pousserait aussi irrésistiblement aux paroles et aux actes. […] Le cerveau de l’ignorant élabore des aperceptions nébuleuses, parce qu’il est excité non par le phénomène lui-même, mais seulement par un mot, et que cette excitation n’est pas assez forte pour pousser les cellules cérébrales à un travail plus vigoureux ; et le cerveau de l’épuisé et du dégénéré élabore des aperceptions du même genre, parce qu’il n’est pas capable de répondre à une excitation par une activité vigoureuse. […] Par là, elle éloigna d’elle les esprits les plus intelligents, les plus vigoureux et les plus cultivés, et poussa au socialisme beaucoup de jeunes gens qui, radicaux en matière de pensée philosophique, mais conservateurs au point de vue économique et peu épris de l’égalité, seraient devenus une force protectrice pour une bourgeoisie libre penseuse. […] Les anciens élèves des jésuites forment une franc-maçonnerie noire qui pousse avec zèle ses protégés dans toutes les carrières, les marie avec de riches héritières, court à leur aide dans les situations fâcheuses, cache leurs fautes, étouffe les scandales, etc. […] C’est lui qui a rendu les symbolistes attentifs à cette école et les a poussés à son imitation.
Tout le reste n’a été, en quelque sorte, que prélude et acheminement ; la vraie grandeur de l’idylle commence à cet endroit : « Mais moi et Eucrite, et le bel enfant Amyntas, ayant poussé jusqu’à la maison de Phrasidame, nous nous couchâmes à terre sur des lits profonds de doux lentisque et dans des feuilles de vigne toutes fraîches, le cœur joyeux. […] Et ce pasteur des rives d’Anapus, le puissant Polyphème, qui lançait des quartiers de montagne aux vaisseaux d’Ulysse, dites, quand il se prit à danser à travers ses étables, est-ce qu’il était poussé d’un nectar pareil à celui que vous nous versâtes ce jour-là, ô Nymphes, autour de l’autel de Cérès, gardienne des granges ? […] — Poussons !