/ 2214
2201. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre I. Les origines. — Chapitre II. Les Normands. » pp. 72-164

Ils versaient le sang au hasard, arrachaient le morceau de pain de la bouche des malheureux et prenaient tout l’argent, les biens, la terre97. » Par exemple, « tous les gens du pays bas avaient grand soin de paraître humbles devant Ives Taillebois, et de ne lui adresser la parole qu’un genou en terre ; mais quoiqu’ils s’empressassent de lui rendre tous les honneurs possibles et de payer tout ce qu’ils lui devaient et au-delà, en redevances et en services, il les vexait, les tourmentait, les torturait, les emprisonnait, lançait ses chiens à la poursuite du bétail…, cassait les jambes et l’échine des bêtes de somme…, et faisait assaillir leurs serviteurs sur les routes à coups de bâton ou d’épée. » Ce n’était pas à de pareils malheureux98 que les Normands pouvaient ou voulaient emprunter quelque idée ou quelque coutume ; ils les méprisaient comme « brutaux et stupides. » Ils étaient parmi eux, comme les Espagnols au seizième siècle parmi leurs sujets d’Amérique, supérieurs par la force, supérieurs par la culture, plus instruits dans les lettres, plus experts dans les arts de luxe.

2202. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — Chapitre II. Dryden. »

» — « Bouffon, vous voulez dire. » — « Possible, mon cher cœur ; cela ne gâte pas le sénateur.

/ 2214