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958. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Les nièces de Mazarin et son dernier petit-neveu le duc de Nivernais. Les Nièces de Mazarin, études de mœurs et de caractères au xviie  siècle, par Amédée Renée, 2e éd. revue et augmentée de documents inédits. Paris, Firmin Didot, 1856. » pp. 376-411

Le bon Walckenaer avait eu pour Mme de Sévigné une passion jaseuse, empressée et devenue proverbiale ; mais on ne possède pas Mme de Sévigné, on ne la conquiert pas ; elle n’a jamais été entièrement qu’à sa fille, et depuis ce temps-là elle appartient à tous et n’est à personnez. […] Je suis bien fâché de ne l’avoir pas pu posséder plus longtemps ; je lui ai escamoté deux soupers, dans lesquels il a été aussi aimable que l’homme du plus d’esprit qui soupe toute sa vie. » — Je crois pourtant devoir avertir que les lettres de Frédéric à Maupertuis, telles qu’on les a publiées, sont fort sujettes à caution, et qu’une nouvelle édition est nécessaire pour établir l’authenticité du texte.

959. (1875) Premiers lundis. Tome III « De la liberté de l’enseignement »

Il n’est point dans la situation d’égalité et de balance où on le voit dans un pays voisin, souvent cité en exemple, et dans lequel il possède en effet pour son compte sa propre Université. Je n’examine point si cela est bon ou mauvais pour le résultat, pour le fond des choses, pour la force et l’intégrité des études ; mais enfin, en Belgique, l’ascendant que le clergé catholique possède en certaines provinces est contrebalancé par l’esprit d’autres provinces voisines.

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