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986. (1854) Nouveaux portraits littéraires. Tome II pp. 1-419

S’il avait souhaité la gloire, s’il l’avait conquise, ce n’était pas pour la gloire elle-même : c’était pour que Laure tressaillît de joie et d’orgueil en contemplant le laurier posé sur le front de son amant. […] Guizot pose et résout franchement cette question. […] Les prémisses étant posées, la conclusion est tacite à prévoir, et la raison n’a pas à se troubler. […] Si l’auteur ne se fût pas obstiné dans l’emploi des locutions berrichonnes, ses personnages n’auraient jamais eu l’air de poser devant nous. […] Ces prémisses une fois posées, et je crois qu’il serait difficile d’en contester la vérité, voyons ce que valent les personnages mis en scène par M. 

987. (1896) Les époques du théâtre français (1636-1850) (2e éd.)

À la question posée en ces termes on peut, je crois, répondre d’un seul mot. […] Voici maintenant un autre mérite : le Menteur est, en même temps aussi, notre première comédie littéraire ; et ici, Messieurs, puisque l’occasion s’en offre, posons un principe, dont nous verrons plus tard sortir plus d’une conséquence. […] Pour les personnes, je n’insiste pas, étant, après tout, peu curieux de savoir qui a « posé » pour Tartufe, si c’est le sieur de Pons, ou l’abbé Roquette, ou le sieur de Charpy de Sainte-Croix. […] Il suffit, Messieurs, que vous ayez vu que la part de Le Sage est assez belle dans l’histoire du théâtre français pour nous obliger à nous poser deux questions encore. […] Disons encore quelque chose de plus : la question se posait déjà de savoir si nous dépenserions à continuer d’étudier « les anciens » un temps qu’il semblait que l’on pût employer d’une manière plus naturelle et plus utile à observer le présent ou à préparer l’avenir.

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