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979. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Tourgueneff »

Dans ces fragments sans lien entre eux, si ce n’est l’humour qui les anime et qui les colore, dans ces trente-deux cartes d’un jeu de piquet, toujours coupées de la même manière, cherchez si les enluminures rapides, échappées à la verve insouciante de l’auteur, sont des catégories sociales ou des portraits individuels.

980. (1898) Essai sur Goethe

Il y a un Musée Goethe pour l’installation duquel le rigorisme allemand s’est adouci, car on y expose les portraits de toutes les femmes qu’il a aimées autour de ceux de sa femme légitime. […] Je l’ai déjà dit, les portraits de ces diverses personnes ont été collectionnés avec piété dans la maison de Weimar, changée en « Musée » goethéen. […] Il le fit certainement pour Herder, dont il nous livre un portrait désobligeant, et même un peu caricatural. […] Pallmann en conclusion de son étude, ce que le Gœtz de Berlichingen authentique est à la caricature que la précédente critique en a créée, et nous verrons que le portrait du brave chevalier, animé d’un inépuisable amour de la liberté, tel que Goethe nous l’a donné, n’est point un portrait de fantaisie. […] En même temps qu’il peignait son portrait embelli, Goethe était amené à peindre aussi les figures qui, dans la vie, accompagnaient la sienne.

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