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898. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — CHAPITRE XIV »

Mais il a surpris le trouble du jeune Antonin ; il lui fait avouer tranquillement qu’il est amoureux de sa femme, reçoit l’aveu du jeune homme, lui donne l’absolution, le retient dans sa maison quand il voulait fuir, lui trace un portrait à faire peur de celle qu’il adore, l’exhorte à faire de son amour un sacrifice à la patrie vaincue ; et, comme preuve suprême de confiance, il lui remet la clef du coffre-fort où il a déposé les papiers qui renferment le secret de son invention. […] Mais le portrait est d’une justesse si mordante, d’une ironie si fine et si contenue, qu’il ne soulève pas un scrupule.

899. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Chansons de Béranger. (Édition nouvelle.) » pp. 286-308

Pour couper court avec ceux qui se souviendraient que j’ai autrefois, il y a plus de quinze ans, fait un Portrait de Béranger tout en lumière et sans y mettre d’ombre, je répondrai que c’est précisément pour cela que je veux le refaire. […] Jeune, je mêlais aux Portraits que je faisais des poètes beaucoup d’affection et de l’enthousiasme, je ne m’en repens pas ; j’y mettais même un peu de connivence.

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