Voici ce portrait, cette sortie contre les gens non initiés au bel art d’aimer, misanthropes ou loups-garous, d’une vie sordide, égoïste et farouche ; cela sent son Rabelais, et, à l’avance, son Regnier : « Et qui est celui des hommes, s’écrie-t-il, qui ne prenne plaisir ou d’aimer ou d’être aimé ? […] Léon Fougère, qui a pour titre : Caractères et Portraits du xvie siècle ; ces volumes, joints à relui des Femmes poètes du même siècle (Didier, quai des Augustins), offrent, défaut d’originalité, de bons résultats d’étude, assez complets sur chaque point, et en général fort, judicieusement exposés.
Aussi, qui que nous soyons, moralistes, peintres, auteurs de portraits ou d’analyses, si nous voulons nous en faire une juste idée et en vendre aux autres une image fidèle, n’étranglons jamais les hommes. […] Il fit pour l’empereur et pour la famille impériale plusieurs tableaux et portraits qui réussirent fort et qu’on n’a pas vus ici27.