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617. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Correspondance de Buffon, publiée par M. Nadault de Buffon » pp. 320-337

Quand il l’envoie en Russie, auprès de l’impératrice Catherine II, pour porter son buste et ses hommages, que de conseils et de recommandations le suivent, l’accompagnent ! […] M. de Faujas, par amitié pour moi et pour vous, mon cher fils, a bien voulu vous porter mes ordres, auxquels il faut vous conformer. […] En suivant à la lettre de tels ordres, le fils de Buffon ne courut risque ni d’avoir à rougir de l’éclat de celle qui portait son nom, ni encore moins de paraître en profiter66.

618. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Correspondance diplomatique du comte Joseph de Maistre, recueillie et publiée par M. Albert Blanc » pp. 67-83

De Maistre était un personnage trop considérable et un esprit trop convaincu pour se borner à être un observateur, un témoin passif et désintéressé ; il prit parti pour une société célèbre qui porta bientôt ombrage à l’orthodoxie russe, et dont le zèle arma le zèle contraire. […] À propos de ces conversions qu’on lui reprochait d’avoir favorisées, et dont l’une, celle de Mme Swetchine, est devenue littérairement un fait éclatant, il a de singulières paroles, et qui marquent bien l’esprit et l’accent d’aristocratie qu’il portait en tout. On avait mal traduit en français l’endroit de l’Ukase ou l’on parlait de ces conversions de quelques dames, de quelques personnes du sexe le plus faible, ainsi que le portait le texte officiel ; on avait mis dans la traduction, quelques femmes d’un esprit faible et inconséquent.

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