tu étais fatal comme les exhalaisons du marécageux Lano, lorsqu’elles s’étendent sur les plaines de l’automne, et qu’elles portent la mort parmi les nations. […] Que leurs ombres errent autour de moi, portées sur les nuages ; que je voie leurs traits guerriers : à leur aspect, mon âme sentira croître sa constance dans les périls, et mon bras lancera les foudres de la mort. […] « Quitte, lui dis-je, quitte l’Océan, étranger porté sur les tempêtes. […] Qu’ils puissent un jour, portés sur les vents, traverser l’espace de mes mers, me visiter dans mes songes, et réjouir quelquefois mon âme dans le silence de la nuit et du repos. […] Donne-lui l’épée de Caithbat ; car Cuchullin n’est plus digne de porter les armes de ses pères.

Car toute analogie nous sollicite à croire que les jeunes oiseaux ainsi couvés et nourris par des parents étrangers auront hérité plus ou moins de la déviation d’instinct qui a porté leur mère à les abandonner. […] C’était un curieux spectacle que de voir les maîtres porter soigneusement leurs esclaves entre leurs mandibules, au lieu d’être portés par elles, comme on le voit chez le Polyergue roussâtre. […] Ce n’était pas une migration, car elles portaient des cadavres de Fourmis noir-cendré et un grand nombre de nymphes avec lesquelles elles rentrèrent dans leur fourmilière. […] Ce sont les maîtres qui décident où et quand un nouveau nid doit se construire ; et, quand ils émigrent, ce sont eux qui portent leurs esclaves. […] On reconnaît les membres de l’une des castes neutres des Cryptocerus à une sorte de bouclier très singulier qu’ils portent sur la tête et dont l’usage nous est complétement inconnu.