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371. (1891) La vie littéraire. Troisième série pp. -396

Qui sait ce qu’un couplet de chanson porte de vérités sur ses ailes légères ? […] On entrait au monastère par deux portes qui se faisaient face, et dont l’une a été murée depuis. […] Le jour des rois, ils ne vont point de porte en porte, dans les villages, demandant « le droit de Dieu » et recevant du pain et des fruits. […] si j’avais pu franchir la porte de la mort avant de boire une goutte de lait ! […] De fait, il portait sur son dos plus de savoir que je n’en porte dans ma tête.

372. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre IV. La fin de l’âge classique — Chapitre I. Querelle des Anciens et des Modernes »

La Bruyère, dans ses Caractères, soutenait la même cause, et forçait les portes de l’Académie, où son discours de réception était un éclatant hommage aux modernes qui s’étaient mis à l’école de l’antiquité. […] Ce rationalisme mondain tire ses principes de la mode, des convenances, de l’opinion ; il n’admet point de vérité, de beauté hors des choses qui ont cours dans la société polie ; et, comme le mouvement général des idées, en France, à cette date, porte vers l’esprit et vers la science, vers l’exercice exclusif des facultés intellectuelles et discursives, l’idéal mondain est forcément l’exagération de cette tendance.

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