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2175. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Discours prononcé à la société des visiteurs des pauvres. » pp. 230-304

Encore faut-il qu’elle porte sur d’assez vastes ensembles pour que nous y puissions saisir les justes relations que soutiennent entre elles les œuvres particulières. […] Barras dit à Paméla : « Je sais tout »… et lui donne un laissez-passer qui lui permettra de pénétrer au Temple après l’heure où l’on ferme habituellement les portes. « À une condition, ajoute-t-il : c’est que l’enfant me sera remis. » (Il compte s’en servir, le cas échéant, pour traiter avec le comte de Provence.) — Paméla rencontre alors le farouche patriote Bergerin, son amant, qui a des soupçons et à qui elle finit par tout avouer.

2176. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre huitième »

Il faut même pardonner au poète dramatique la faiblesse qui le porte à faire cette part à la mode, ou l’illusion qui lui persuade que le vrai est ce que la foule applaudit. […] Athalie y porte l’inquiétude attachée à l’usurpation violente, l’ardeur d’une femme impérieuse, l’audace qui ne voit pas le péril ; Joad, l’esprit de Dieu, l’enthousiasme pour la foi de David opprimée, et, entre autres mobiles humains, l’attachement d’un sujet à son roi, d’un oncle à son neveu, le tendre intérêt d’un homme pour un enfant échappé aux assassins ; enfin, comme je l’ai dit, l’ambition de la tutelle et la rivalité de puissance entre le pontificat et la royauté.

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