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2569. (1778) De la littérature et des littérateurs suivi d’un Nouvel examen sur la tragédie françoise pp. -158

La versification & la Poésie sont deux choses absolument distinctes ; & nos Poètes Dramatiques ne sont véritablement éloquens, que lorsqu’ils cessent d’être versificateurs.

2570. (1782) Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur la vie et les écrits de Sénèque pour servir d’introduction à la lecture de ce philosophe (1778-1782) « Essai, sur les règnes, de Claude et de Néron. Livre premier. » pp. 15-203

L’accroissement d’une fortune immense, et déjà portée au-delà de ce qui convient à un homme privé, l’occupait sans cesse ; il captait la faveur des citoyens ; peu s’en fallait qu’il ne l’emportât sur le prince par les délices de ses jardins et la magnificence de ses campagnes : il n’accordait qu’à lui seul le talent de l’éloquence ; depuis que Néron avait pris du goût pour la poésie, il s’exerçait plus souvent dans ce genre de littérature ; son mépris pour les amusements de l’empereur ne se contraignait pas même en public ; il rabaissait la force de César à maîtriser un cheval, et se moquait de sa voix, lorsqu’il chantait. […] Sénèque lui avait appris la langue grecque, l’histoire, l’éloquence et la poésie.

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