Avec un poème qui singe l’histoire, et un poème, c’est comme des chansons : Cela vaut mieux qu’un livre, et court tout l’univers, Voltaire, qui n’était ni protestant, ni royaliste, ni convaincu de rien ; Voltaire, une vraie âme de son temps, une âme de la Régence ! […] , et qui, commencée dans une misérable chanson à boire de lansquenets ivres, va s’achever dans le poème de Voltaire, qui n’a d’ivresse que celle de l’ennui !
Nous lui avons dit que l’imagination était la folle du logis ; que les maximes de La Rochefoucauld étaient désolantes ; que Montesquieu avait fait de l’esprit sur les lois ; que Delille n’avait vu la nature que dans les décorations de l’Opéra ; que la Henriade n’était pas un poème épique, qu’il n’y avait en France qu’un poème, le Télémaque.