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291. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Deschamps, Émile (1791-1871) »

— Le Jeune Moraliste, poème (1826). — Les Études françaises et étrangères, avec préface de l’auteur, poésies (1828). — Roméo et Juliette, traduction (1829). — Poésies d’Émile et d’Antony Deschamps, nouvelle édition revue et augmentée (1841). — Macbeth, traduction en collaboration avec Alfred de Vigny (1848) […] Auguste Barbier Comme poète, il avait peu d’invention et de sentiment, mais une facture de vers remarquable, une grande habileté dans la connaissance et le maniement des rythmes lyriques ; ses poésies légères, voltairianisme un peu romantisé, et son petit poème de Florinde, tiré du Romancero, resteront comme des œuvres pleines de grâce et d’habileté.

292. (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Et Lamartine ? »

Je ne ferai pas remarquer que les Odes et Ballades et même les Orientales, écrites après les Méditations, ont beaucoup plus vieilli, et qu’avant la Légende des Siècles nous avions les poèmes de Vigny et ce bizarre et çà et là sublime poème de la Chute d’un Ange. […] Rappellerai-je que ce roi de l’élégie amoureuse et religieuse est aussi le poète de la Marseillaise de la paix, des Révolutions, des Fragments du livre antique ; que nul n’a plus aimé les hommes, ni annoncé avec une éloquence plus impétueuse l’Evangile des temps nouveaux ; qu’il a fait Jocelyn, cette épopée du sacrifice et le seul grand poème moderne que nous ayons ; que nul n’a exprimé comme lui la conception idéaliste de l’univers et de la destinée, et qu’enfin c’est dans Harold, dans Jocelyn et dans la Chute d’un Ange que se trouvent les plus beaux morceaux de poésie philosophique qui aient été écrits dans notre langue ?

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