On n’a pas oublié le jour où, critiquant, avec autant d’injustice que de justesse, un poème récent de Victor Hugo (c’était l’Ane), et s’acharnant sur je ne sais quel vers où le nom de Niebuhr se trouvait enchâssé, il s’en allait, demandant aux échos d’alentour : « Niebuhr ?
Seulement c’est un don Juan qui n’est pas méchant, qui ne prend pas un de ses plaisirs au malheur des autres, et à jouir du mal qu’il fait ; et c’est un don Juan qui n’est pas grand artiste, qui n’arrange point et ne compose point ses sensations, qui n’en fait pas des poèmes à enchanter son esprit et sa fantaisie. […] Il n’a que la triste matière, sèche et terne, dont les Chateaubriand font des poèmes.