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1283. (1857) Réalisme, numéros 3-6 pp. 33-88

Méry, romans, poèmes, etc., portent la preuve de cette improvisation ; ils manquent de sérieux, ils étonnent un moment, font sourire, et ne laissent rien dans l’esprit. […] Méry sur ce poème : La marmite est sur le feu, Mettez-y du beurre, Ne craignez que le trop peu, Et, sitôt qu’il pleure, La farine et les oignons ; Et, de notre mieux, soignons La soupe au fromage, Les oignons bien fricassés, Versez l’eau bouillante. […] Sur la vérité sainte, et la justice, et Dieu, sur toutes les clartés que la raison nous donne, Par vous, par vos pareils — et je vous le pardonne, marquis, — j’avais été tout de travers placé, j’étais en porte à faux, je me suis redressé… J’ai pensé… j’apprenais à lire dans cet hiéroglyphe énorme : l’univers… j’essayais d’épeler cette bible où se mêle, éperdu, le charmant au terrible… Prodigieux poème où la foudre accentue la nuit, où l’océan souligne l’infini… Je tâchais de savoir… ébloui… si c’est Non que dit l’ombre à l’astre qui dit Oui. » S’il y a là-dedans une ombre du sentiment qui tourmente l’homme en avançant dans la vie, que sont donc les autres hommes ? […] Femme non mariée parlant de sa vertu. — Ce portrait représente admirablement cette reine qui battait ses ministres. » (J’insiste sur cet effet produit par un portrait ; cette peinture devait avoir beaucoup de réalité, puisqu’elle se définit si nettement, avec tant de précision, sans qu’il soit nécessaire de faire un poème épique sur l’idéal de ce visage d’une reine qui a mené tant de choses, qui, etc.)

1284. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « M. Littré. »

Les tomes xxi, xxii, xxiii, de cette Histoire contiennent de lui des notices importantes sur des médecins du moyen âge, des glossaires, des romans ou poèmes d’aventures et autres branches de poésie des trouvères.

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