/ 1897
450. (1891) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Quatrième série

Corneille nous a fait un grand tort, disait plus tard une comédienne en renom ; nous avions ci-devant des pièces de théâtre pour frais écus que l’on faisait en une nuit ; on y était accoutumé et nous gagnions beaucoup : présentement, les pièces de M.  […] Même la terreur, même le supplice de Vanini, brûlé, en 1619, par les magistrats de Toulouse, ou celui de Jean Fontanier, brûlé deux ans plus tard, en 1621, par les juges de Paris, n’y avaient pu faire davantage. […] Ce serait plutôt de l’application qu’en fit et du résumé qu’en donna, trois ans plus tard, en 1643, dans son Traité de la fréquente communion, celui que son siècle devait appeler le grand Arnauld. […] Or, Pascal, cartésien en 1648, ne l’était plus dix ans plus tard ; et les raisons pour lesquelles il ne l’était plus, on pourrait dire que ce sont celles qui, en le rendant chrétien, l’ont fait en même temps janséniste. […] Mais ce n’est qu’un peu plus tard, sous la Régence et vers le milieu du siècle suivant, que cette littérature de tripots ou de mauvais lieux atteindra son épanouissement.

451. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. RODOLPHE TÖPFFER » pp. 211-255

C’est Hogarth qui l’initia à se plaire à l’observation des hommes, et aussi à se passionner plus tard pour Shakspeare, à qui il l’a souvent comparé, à s’éprendre enfin de Richardson, de Fielding, des grands moralistes romanciers de l’école anglaise. […] Ce goût d’enfance pour la langue d’Amyot, que Rousseau, si travaillé pourtant, avait aussi, rendit plus tard M. […] Lorsque plus tard l’aimable auteur du Lépreux acheva de connaître celui dont la théorie l’avait attiré, lorsqu’il put lire ces touchantes petites productions, sœurs des siennes, la Bibliothèque de mon Oncle, le premier chapitre du Presbytère, il dut voir avec bonheur combien entre certaines natures les premières affinités trompent peu, et qu’il y a des parentés devinées à distance entre les âmes. […] Donc je transcris : « …… En effet, avec le temps, avec peu d’années, votre bâton, d’abord simple connaissance, ensuite compagnon, instrument de vos travaux, plus tard associé à tous vos souvenirs, vous deviendra cher, et insensiblement le charme d’une douce habitude liera son existence à la vôtre.

/ 1897