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2063. (1891) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Quatrième série

N’est-il pas également vrai que, depuis vingt-cinq ou trente ans, quiconque cherche un remède aux maux dont nous soutirons n’en propose pas d’autre, sous le nom barbare d’altruisme, que de sacrifier notre individualisme ; que d’apprendre à nous oublier nous-mêmes dans les autres ; que de travailler à placer hors de nous l’objet de notre activité et le but de la vie ? […] Des prélats maladroits, au premier rang desquels on ne saurait hésiter à placer Fénelon, en persécutant le jansénisme à outrance, semblaient avoir travaillé pour ôter à la religion ce qui en faisait en quelque sorte le principal support, et le nerf. […] D’une manière générale, si l’on voulait caractériser nos grands siècles littéraires par rapport à l’idée qu’ils se sont formée de la marche de l’histoire, on dirait que le xvie  siècle, celui de Ronsard et de Calvin, a placé son idéal dans l’imitation, la résurrection, ou la rénovation du passé.

2064. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre IV. Shakspeare. » pp. 164-280

Plusieurs des paroles d’Hamlet sont moins bien placées dans la bouche d’un prince que dans celle de l’auteur.

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