Entre deux fragments de mémoires nobles et douloureux, l’auteur a placé, d’une audace heureuse, le journal d’une perversité qui s’éveille. […] Il dit du Chemin de l’Irréel : « Je l’ai placé à dessein hors de toute époque, afin que rien de précis ne puisse lui assigner des limites.
Le bourgeois, placé entre le profit et le risque, hésite, tâtonne, temporise ; il voudrait des garanties, doubler la somme et ne rien risquer. […] Alors notre homme lui avoue effrontément que ce million, placé sous son nom, est déposé là comme dans une cachette, pour le soustraire à ses créanciers, en cas de déconfiture simple ou de banqueroute frauduleuse : poire pour la soif, argent recélé, préméditation de détournement !