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1049. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102

Dans ce grand xviie  siècle, où tout était à sa place, les hommes et les choses, comment se fait-il qu’Alceste seul ne soit pas à la sienne ? […] Le miracle c’est que la suite du Misanthrope est une œuvre illustre et grande, et c’est pourquoi nous demandons la permission d’en parler à cette place même ; il sera plus facile au lecteur de comparer entre elles ces deux grandes œuvres : Le Misanthrope de Molière et Le Philinte de Fabre d’Églantine.

1050. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 13, de la saltation ou de l’art du geste, appellé par quelques auteurs la musique hypocritique » pp. 211-233

On voit dans le soixante et dix-neuviéme livre de Dion, qu’élagabale dansoit, non-seulement quand il voïoit représenter des pieces dramatiques de la place où l’empereur se mettoit, mais qu’il dansoit encore en marchant lorsqu’il donnoit audience, quand il parloit à ses soldats, et même quand il faisoit des sacrifices. […] Une épigramme de l’anthologie grecque réproche à un acteur, qui avoit dansé le rolle de Niobé, qu’il ne s’étoit pas remué plus que l’auroit fait le rocher dans lequel Niobé avoit été métamorphosée, et qu’il n’étoit pas sorti de sa place, et par consequent qu’il n’avoit point fait un seul pas de danse.

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