ii, p. 119), une lettre ou dissertation sur un vers de Catulle dans la pièce de La Chevelure de Bérénice, laquelle chevelure, coupée des mains de la belle reine en manière d’ex-voto pour son époux, était censée avoir été enlevée au ciel pour y devenir une constellation. Il s’agissait de comprendre un des termes mythologiques obscurs de cette pièce alexandrine, pour nous fort peu agréable, fort peu catullienne, et qui sent plutôt son Lycophron.
Ce qu’il espère au fond, homme tout d’une pièce, joueur intrépide et buté qu’il est, c’est que par un vigoureux effort et je ne sais quel coup de collier ou quel coup de dé venu je ne sais d’où, toutes choses reprendront leur ancienne assiette ; on regagnera d’emblée tous les points. Au lieu de l’enfant miraculeux, on aura l’éternel vieillard, l’antique monde patriarcal soudainement réintégré ; il y compte ; c’est là le coin mystique : « Il viendra un moment, dont la date seule est douteuse, qui changera tout en un instant. » Après tout, il n’y a pas trop d’hommes qui soient tout d’une pièce, surtout en ces époques de révolutions qui brisent souvent les meilleurs en plusieurs morceaux.