Mais ce qu’il avait à dire on l’imagine aussi bien déployé sur d’autres registres, tels que la prose, le roman, la philosophie, même certaine algèbre. […] Et ce n’est pas là seulement une question de philosophie ou de dogmes. […] Bergson, la philosophie pure, ne peut venir au jour de l’intelligence que par une technique d’autant plus serrée qu’on va chercher plus loin, aux antipodes de la technique, une philosophie plus pure. […] Mais en les abandonnant il n’a pas seulement jalonné la route qui le conduisait à la philosophie, il a créé cette route. […] La philosophie est une continuité de philosophes qui, en Occident, mènent, sur les questions d’origine et le fin, un dialogue qui dure depuis vingt-cinq siècles.

Bientôt après il commença à caresser le plébéianisme prolétaire dans sa remarquable chanson des Gueux, véritable philosophie de la misère. […] Mais le plaisir à ma philosophie Révèle assez des cieux intelligents. […] « Toute saine politique, selon moi, se compose de deux éléments indivisibles : une philosophie et une action. La philosophie imprime à l’action sa tendance divine à l’amélioration du sort de toutes les classes, sans exception, de la société humaine ; l’action donne à cette philosophie politique son efficacité, sa force, sa mesure, son opportunité, sa modération. […] Ceci, il me le disait tous les jours : les ambitions ou les factions sont pressées, la philosophie est patiente ; Béranger était avant tout philosophe.