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32. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Funck Brentano. Les Sophistes grecs et les Sophistes contemporains » pp. 401-416

Funck Brentano, qui devrait croire à la philosophie puisqu’il la professe, le sophiste n’existe point en soi… Le sophiste, c’est toujours un philosophe dépravé qui déprave une philosophie antérieure, qui abuse de cette philosophie, qui en fausse le principe, les idées, le langage, et cela est vrai si la philosophie est elle-même une vérité. Mais quand une philosophie est fausse, le philosophe de cette philosophie n’est-il pas alors un sophiste à son tour, et le système le plus vigoureux est-il autre chose qu’un grand sophisme organisé ?… Or, quelle philosophie est absolument une vérité ? […] Je n’y vois pas très clairement à quel système de philosophie appartient le professeur de philosophie, M.  […] Quoique je me sois plaint de ne pas savoir assez explicitement de quelle philosophie M. 

33. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Introduction »

Voilà ce qu’est actuellement la philosophie. […] Ce seront là d’autres matériaux pour la philosophie future. […] La philosophie ainsi entendue restera-t-elle une science ? […] La philosophie restera comme une tentative éternelle sur l’inconnu. […] C’est pour les discuter que la philosophie existe.

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