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1880. (1910) Victor-Marie, comte Hugo pp. 4-265

Mettons que c’est une pièce essentielle, un gond, un genou, une articulation de ma philosophie sociale. […] Ils perdent l’art, la philosophie, la morale, la religion, et n’acquièrent point une science, nulle science, aucune science. […] Les philosophes et les philosophies, ces grossiers, (les théologies et les casuistiques, ces autres grossiers, ces grossiers parallèles, et les scholastiques), les cléricaux de l’une et l’autre loi, ces grossiers ensemble, les docteurs de la loi cléricale et de la loi anticléricale, ces conjoints, les docteurs de la loi (cléricale) laïque et de la loi (laïque) cléricale, ces conjurés, tous ces intellectuels enseignent ensemble, professent qu’il y a des péchés, peccata, des actes que nous commettons, des actes, limités, que nous péchons. […]     Je compte, Halévy, que vous ne réglerez point ces débats par les méthodes kantiennes, par la philosophie kantienne, par la morale kantienne. […] Mais il était fonctionnaire, une fois fonctionnaire ; il était célibataire, deux fois fonctionnaire ; il était professeur, trois fois fonctionnaire ; il était professeur de philosophie, quatre fois fonctionnaire ; il était fonctionnaire prussien, cinq et septante fois fonctionnaire.

1881. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre septième »

Je parle du chef-d’œuvre qu’il composa pour le dauphin, la Connaissance de Dieu et de soi-même, titre qui définit si admirablement la philosophie ; car toute philosophie qui ne nous mène pas à la connaissance de Dieu par la considération de nous-mêmes n’est qu’une vaine et désolante spéculation.

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