Ma seule réponse est qu’il y a des philosophes qui ne comptent pas, et que tous ceux-là, Anglais ou non, spiritualistes ou non, on peut les négliger sans grand dommage. […] — Un économiste qui va au-delà de sa science et qui subordonne la production à l’homme, au lieu de subordonner l’homme à la production. — Soit, mais il n’y a pas là non plus de quoi faire un philosophe. […] Cela est si vrai, que des philosophes comme Berkeley ont soutenu avec vraisemblance que la matière est un être imaginaire, et que tout l’univers sensible se réduit à un ordre de sensations. […] Voilà le mérite de ces spéculations si sèches ; le philosophe a l’air d’aligner des formules ; la vérité est qu’il y renferme l’univers. […] Les philosophes se méprennent quand ils découvrent dans notre volonté un type différent de la cause, et déclarent que nous y voyons la force efficiente en acte et en exercice.
En un mot, la morale est « la Circé des philosophes ». […] La sagesse serait une cachette du philosophe devant l’esprit ? […] Ceci aussi sera une digression, après quoi nous reviendrons au philosophe pour l’envelopper dans un jugement d’ensemble. […] Il a considéré la clarté comme la loyauté du philosophe. […] Cette « Circé des philosophes » l’a été, et l’a voulu être, pour leur bien, de tous les hommes.