Votre ingénieuse candeur ignore les phénomènes de l’envie. […] 2º Les phénomènes appelés mystiques ont une grande importance, et plus grande qu’on ne l’a vue, dans l’histoire de l’humanité. […] Elle n’évite pas de réduire très hardiment à l’unité des phénomènes qui n’ont, pas moins de différences que d’analogies. […] Il n’admettait de vérité que biologique ; et les phénomènes biologiques, il les plaçait, parmi les phénomènes naturels, « entre les phénomènes particulaires des colloïdes et les phénomènes chimiques d’équilibre moléculaire ». […] Mais ou n’a pas démontré, dit Hæckel, que ce phénomène fût impossible.
Comment cela L’essence de la poésie ce en dehors de quoi elle ne se distingue plus de la prose que par certaines cadences de mots c’est peut-être le sentiment continu de correspondances secrètes, soit entre les objets de nos divers sens, formes, couleurs, sons et parfums, soit entre les phénomènes de l’univers physique et ceux du monde moral, ou encore entre les aspects de la nature et les fonctions de l’humanité. […] Concevoir les phénomènes sensibles comme des signes de la puissance, de la grandeur et de la bonté de Dieu, ou croire que ces phénomènes sont des modes d’existence de la divinité même, ce n’est sans doute pas, philosophiquement la même chose ; mais, s’il s’agit de glorifier Dieu ici par ce qu’on appelle ses œuvres, là par ce qu’on appelle ses manifestations et ses divers aspects, — ce seront nécessairement les mêmes développements, ce sera l’énumération des mêmes objets, des mêmes images. […] Il énumère ici tous les phénomènes de l’univers physique, et conclut : « — Cette langue parle de toi, De toi, Seigneur, être de l’être, Vérité, vie, espoir, amour ! […] 3º Mais sous le Lamartine hindou que nous venons de voir, sous le brahmane ébloui par les phénomènes et prêt à se fondre en eux, l’Occidental, le chrétien, le Bourguignon veille, et tout à coup se ressaisit et oppose son « moi » retrouvé à l’univers délicieux et accablant. […] Joignez que, les sensations douloureuses étant beaucoup moins fugitives que les sensations agréables, l’homme dont nous parlons, en faisant de la souffrance d’autrui le signe et la condition de son plaisir, s’assure de celui-ci par celle-là ; et que ce plaisir emprunte en quelque façon à cette douleur sa réalité et sa durée. « Ils souffrent, donc je jouis. » Il y a là comme un phénomène d’aimantation, le voisinage de la sensation atroce, dont il est certain, réveillant chez le misérable fou le pouvoir de sentir voluptueusement.