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292. (1870) La science et la conscience « Chapitre III : L’histoire »

Chapitre III : L’histoire On a vu comment la physiologie et une certaine psychologie expérimentale en viennent soit à supprimer les caractères essentiels des phénomènes psychiques, soit à les altérer en ramenant ces phénomènes à leurs conditions organiques et à leurs lois morales. […] Tant que celle-ci s’est bornée à des études abstraites sur l’âme humaine, sur ses facultés considérées à part de l’organisme, tant qu’elle a traité de la volonté, de la liberté, des passions, des penchants, des idées, en isolant ces divers phénomènes psychiques soit des conditions organiques, soit des influences extérieures sous lesquelles ils se sont produits, la véritable science de l’homme est restée à faire. […] La vertu et le vice, dans sa pensée, se produisent, non par une sorte de combinaison chimique, mais par un concours de causes morales, d’idées, qui ont leur loi de composition et de succession de même que les phénomènes purement physiques.

293. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre II. Le mouvement romantique »

non pas sans doute par les idées de notre intelligence, bien plutôt par les phénomènes de notre sensibilité. Ces phénomènes sont de deux sortes : des sentiments d’amour et d’espérance, de haine et de désespérance, d’enthousiasme et de mélancolie ; ou bien des sensations.

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