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31. (1899) Les industriels du roman populaire, suivi de : L’état actuel du roman populaire (enquête) [articles de la Revue des Revues] pp. 1-403

Ce ne sont pas les journaux populaires qui amélioreront le peuple : c’est le peuple qui améliorera les journaux populaires. […] Pas de littérature spéciale pour le peuple, mais un peuple capable de comprendre la littérature universelle, telle doit être la formule éducatrice de la démocratie. Il n’y a pas plus de littérature pour le peuple qu’il n’y a de religion pour le peuple. […] Faire arriver le peuple à l’HUMANITÉ, tout est là. […] Le peuple ne voudra plus d’autres feuilletonistes que les génies.

32. (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIIe entretien. Cicéron » pp. 81-159

Ce n’était pas une passion, c’était une pensée, qui se posait et qui se dessinait en lui sous les yeux du peuple. […] Clodius ameutait le peuple contre Cicéron. […] Cicéron, poursuivi et menacé jusque dans sa maison par les sicaires de Clodius, invoquait en vain le peuple, qu’il avait sauvé : le peuple l’abandonnait lâchement à ses ennemis. […] … » Les sanglots du peuple coupèrent ses dernières paroles : Mirabeau ne fit jamais pleurer. […] Quant à nous, qui avons vu parler devant le peuple, nous l’avons vu cent fois, ce peuple, pleurer d’émotion honnête et patriotique, comme les Romains de Cicéron.

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