Et les autres que repoussent les peuples, passent au milieu d’eux comme des voyageurs… » À l’instar des autres hommes, les poètes qui expriment les merveilles ignorées de notre propre beauté sont soumis aux universels destins ; ils ne peuvent exprimer que certains sites, que des objets déterminés.
C’est pourquoi, tandis que « les auteurs se communiquent au peuple par quelque marque spéciale et étrangère », lui, le premier, se communique par son être universel, « comme Michel de Montaigne, non comme grammairien, poète ou jurisconsulte ».