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1424. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250

En sorte que l’archétype et le prototype de la comédie dans vos doctes traités, le modèle éternel et universel des poètes comiques à travers les peuples et les âges, c’est mon théâtre — moins les indécences et les allusions personnelles. […] Elle se divertissait aux choses qui font rire les enfants, les gens du peuple et le Marquis. […] À présent, lorsqu’elle ne sent pas la beauté d’un poème vanté de tout un peuple ou seulement de quelques personnes éclairées, elle garde un silence modeste. […] On vante avec raison les ouvrages des anciens comme des modèles ; les auteurs en sont appelés classiques et forment, parmi les écrivains, comme une noblesse dont les exemples sont des lois pour peuple.

1425. (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIe entretien. Ossian fils de Fingal, (suite) »

Le père ne pleura point la perte de son jeune fils ; le frère ne donna point des larmes à la mort de son frère chéri… Le chef du peuple n’était plus. […] Si vous venez de Selma, du palais antique de Fingal, choisissez trois de vos jeunes guerriers pour aller lui porter des nouvelles de l’entière destruction de son peuple. […] Tu veux que trois de nos jeunes guerriers aillent annoncer à Fingal que son peuple a péri, ils iront peut-être ; mais du moins ils lui diront que son peuple a péri avec gloire. » J’attendis l’ennemi de pied ferme.

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