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341. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Théodore de Banville »

Et quand nous disons qu’on ne les lit plus, nous ne parlons pas des curieux qui lisent tout ou des poètes qui cherchent des manières à renouveler parce qu’ils n’ont pas d’inspiration personnelle, nous parlons de cette masse lisante qui dispense la gloire et qui la fait. […] Il est froid parce que sa poésie ne vient jamais d’une idée qui lui appartienne, d’un sentiment qui lui soit profondément personnel.

342. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Gustave Flaubert » pp. 61-75

Ce n’est pas un roman, comme nous en faisons toujours dans la première partie de notre vie, car le roman étant le plus souvent de l’observation personnelle appliquée aux choses de sentiment, nous voulons tous avoir plus ou moins l’expérience des choses du cœur. […] Flaubert, — de ce peintre au poinçon, — sont si secs, qu’on en déduit sans étonnement l’aridité foncière d’un homme qui n’a plus rien à dire de vivant et d’observé après Madame Bovary, — probablement un souvenir personnel.

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