N’avez-vous point remarqué, que dans Hernani, les personnages ne cessent d’être surpris, durant cinq actes, de leur qualité d’Espagnols ? […] La porte s’ouvre encore, entre un autre personnage ; il confirme la nouvelle, mais les feux sont dix ou quinze cette fois. […] Mais Г passe sans y prendre garde ; il rejoint trois ou quatre personnages d’importance.
Loin de là, ils ne cessèrent jamais de le taxer de folie persistante, ce qui, au vrai sens vulgaire du mot, ne l’est plus du tout lorsque l’on examine froidement la vie et la doctrine de ce prodigieux personnage. […] Je suppose que le cas de l’ancien gendarme se compliquait de quelques menus crimes accessoires ; je suppose qu’il était en même temps un peu faussaire, un peu voleur, un peu assassin : je suppose que ce bigame était un être affreux, un dangereux personnage ; je suppose tout cela, car sans tout cela je ne comprendrais pas, et j’aime à comprendre. […] Il s’agit toujours d’amis très chers, d’amants même qui pensent perpétuellement l’un à l’autre ; jamais l’apparition ne sera celle d’un indifférent, à moins que cet indifférent ne soit un personnage célèbre et dont tout le monde parle : « Au moment même où le maréchal de Moltke se mourait dans sa chambre, les sentinelles, qui n’en savaient rien, furent très étonnées de le voir accoudé sur le pont au-dessus du fleuve. » Ainsi parle M.