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1319. (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome III pp. 5-336

Était-il permis d’approfondir les sujets de l’Iliade et de l’Odyssée, d’en creuser les moralités, et de relever les leçons du poète immortel dont on ne saurait trop répéter cette juste et noble sentence ? […] Permettez-moi seulement de vous interroger sur des points principaux : ne conviendrez-vous pas qu’il faut à un poème épique une action entière que l’on nomme le fait ou la fable, sujet du récit ? […] « La superstition, disait Plutarque, ne permet point à l’âme de pouvoir au moins aucune fois respirer, ni se rassurer, en rejetant en arrière ces mauvaises et fâcheuses opinions qu’elle a de Dieu. […] Nulle parité de mérite épique ne permet d’excuser la faute de l’un par celle de l’autre ; le défaut que nous remarquons est même plus grave chez Voltaire que chez Virgile, quoiqu’il fût plus aisé de l’éviter. […] ce sont là les mânes plaintifs qui demeurent errants sur le bord du Styx jusqu’au jour où leur sépulture obtenue leur permet de le traverser.

1320. (1880) Une maladie morale : le mal du siècle pp. 7-419

Il est même permis de craindre qu’il n’ait pas su l’attendre, et qu’il ait acheté sa délivrance par un crime. […] Ils se virent beaucoup et il est permis de penser que ce ne fut pas sans une influence réciproque de l’un sur l’autre. […] C’est ce que la trame du poème ne permet pas toujours de distinguer. […] Il est permis plutôt de la trouver incomplète. […] La célébrité de ce roman me permet de n’en donner qu’une courte analyse.

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