Il s’agit de je ne sais quel conseil (page 229) dont Saint-Ange croit que les politiques d’alors pourraient tirer grand profit ; Mascurat répond : « Quand ils le feroient, Saint-Ange, ils ne réussiroient pas mieux au gouvernement des États et empires que les plus doctes médecins font à celui des malades ; car il faut nécessairement que les uns et les autres prennent fin, tantôt d’une façon et tantôt de l’autre : Quotidie aliquid in tam magno orbe mutatur, nova urbium fundamenta jaciuntur, nova gentium nomina, extinctis nominibus prioribus aut in accessionem validioris conversis, oriuntur (chaque jour quelque changement s’opère en ce vaste univers ; on jette les fondations de villes nouvelles ; de nouvelles nations s’élèvent sur la ruine des anciennes dont le nom s’éteint ou va se perdre dans la gloire d’un État plus puissant).
Oscar, je n’ai plus d’amante à recommander aux soins de mon fils ; j’ai perdu Evirallina, l’aimable fille de Branno n’est plus. » « Nous parlions ainsi, lorsque la voix de Gaul, apportée par les vents, vint frapper nos oreilles : il agitait dans les airs l’épée de son père, et se précipite furieux au milieu de la mort et du carnage.