Au théâtre, le dramatique extérieur, à grand fracas, est presque le seul possible : sur la scène, penser ne suffit pas, il faut parler ; si l’on pleure, c’est à gros sanglots. […] Cette humeur contemplative ne tarde pas à amener une légère teinte de mélancolie : il envie celui qui « vit tout doucement au jour le jour et voit tomber les feuilles sans penser à rien, sinon que l’hiver approche ». […] La Tentation de saint Antoine aboutit au désir de ne plus penser, de ne plus vouloir, de ne plus sentir, de redescendre degré à degré l’échelle de la vie, de s’abîmer dans la matière, d’être la matière. « J’ai envie de voler, de nager, de beugler, d’aboyer, de hurler. […] Alors un a poète pensé que l’épopée devait se transformer et s’appliquer à telle ou telle classe d’individus digne d’intérêt et de pitié, et Victor Hugo a écrit les Misérables. […] Tout le reste du temps, c’est le beau mari attirant, mais insaisissable et duquel on ne sait trop que penser.
Quoi que tu penses, aucun lien légal n’existe entre nous. […] C’étaient là des jeux de mâles, je pense ! […] Elle avait promis de ne penser à rien, et elle pensait à lui cependant, toujours à lui, rien qu’à lui, mais vaguement confusément. […] je pensais à mon ouvrage ! […] … je pensais à mon ouvrage !